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Dieu est contre le plaisir !

Dans le classement des idées archi-fausses, celle-ci est sûrement dans le top 5. Ceux qui croient cette légende imaginent peut-être les chrétiens se fouettant tous les matins avec des orties fraîches juste après avoir pris une douche glacée et juste avant de passer une journée de jeûne et de privations en tous genres !


Dieu est contre le plaisir !

Désolé de casser le mythe mais, même s'il y a eu un puissant courant ascétique au sein du christianisme, il était dépourvu de fondement biblique. Dans la Bible, Dieu a même plutôt tendance à encourager le plaisir :

- Le premier miracle de Jésus a consisté à changer de l'eau en Bordeaux (puisque c'était un vin fabuleux...) ;
- Extrait du livre des Proverbes : "Fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle gracieuse ; enivre-toi de ses seins en tout temps, sois sans cesse grisé par son amour" ;
- Jésus participe à de nombreux banquets et dispense souvent son enseignement à table (Jésus était-il français en définitive ?) ;
- L'Ancien Testament parle beaucoup de joie, de réjouissance, de fêtes.

Dieu est pour le plaisir ! Par contre, Il y met des limites. Pourquoi ? Parce que la Bible raconte comment l'Homme s'est perverti en voulant vivre sans Dieu. Du coup, la notion (devenue très imparfaite) humaine de plaisir peut s'avérer dangereuse si elle n'est pas cadrée. En effet, le plaisir peut :

- prendre la place de Dieu (et devenir une idole) ;
- être pris au détriment de son prochain : le viol, le vol, l'adultère et les exploitations en tous genres en sont un bon exemple ;
- peut tourner à l'autodestruction : addictions, dépravation progressive, paresse.

Pour finir, Jésus promet quelque chose d'intéressant pour ceux qui mettent leur FOI en Lui : après la mort, ils participeront un immense festin de noce, ils vivront au sein d'une nouvelle création dépourvue de tout mal bref, du pur plaisir et ce, pour l'Eternité !

En définitive, Dieu est totalement pour le vrai plaisir, pour le vrai bonheur... c'est plutôt l'Homme qui préfère la pâle copie à l'original.

© Yohann Tourne